La monnaie reste le coeur de notre réalité financière mais aussi économique et sociale. La bataille des monnaies qui se joue sous nos yeux en ce moment même entre Dollars et Yuan, c’est une véritable guerre de pouvoir avec des crises financières qui se succèdent. Des marchés financiers animés par une spéculation sans conscience dans une économie en berne, l’avènement des crypto-monnaies avec des progressions et des chutes pour le moins spectaculaires. Bref nous sommes au coeur d’une société animée par la cupidité et la peur, et selon moi elle ne reflète que les archétypes du tyran et du fou.

Devant un tel tableau, j’éprouve la nécessité de réfléchir sur notre conscience de l’argent, comment redonner du sens et des valeurs à nos vies, comment remettre le féminin au coeur de nos actions, avec cet archétype de la déesse mère au sens Jungien qui semble absent de nos systèmes depuis bien longtemps. C’est la raison pour laquelle j’ai créé “une ressource” pour permettre aux femmes que j’accompagne de prendre le pilotage de leur vie financière, briser les plafonds de verre, prendre leur place dans nos systèmes économiques, financiers et contribuer à remettre l’argent au service de nos valeurs.

Je suis tombée depuis très longtemps dans le monde de la finance puisque j’ai fait une grande partie de ma carrière, plus de 33 ans dans cette industrie et je dirais que de la même manière qu’un poisson qui ne connaît pas la nature de son environnement que lorsqu’il sort de l’eau pour en acquérir la perspective, ça a été exactement la même chose pour moi lorsque j’ai tout quitté, tout vendu pour venir m’installer en Grande-Bretagne, sans revenus, sans parapluie, pas de chômage, à plus de 50 ans.

Mai la première question qui me vient: qu’est-ce que la monnaie ? On a utilisé cet accord de confiance, ce qu’on appelle la monnaie sans jamais vraiment le remettre en question, c’était comme un acquis. C’est le cas d’une grande majorité d’entre nous, mais aussi des économistes ou des experts financiers où les femmes ont été quasi absentes de ce jeu depuis des millénaires.

En d’autres mots, nous nageons dedans comme dans un accord inconscient. Et c’est dans ce collectif inconscient de notre société que nous devons chercher les origines des émotions que suscite la monnaie, et c’est tout le travail que je fais à travers ce que j’ai découvert de l’œuvre de Carl Gustav Jung et de ses disciples dans le domaine de la psychologie des archétypes avec l’enseignement que j’ai reçu de l’Institut du Monnaie Coaching en Californie. Cette discipline, cette pratique conceptualisée qui nous permet d’explorer notre inconscient collectif est au cœur de ma pratique et de mes accompagnements.

Les systèmes monétaires sont un important reflet de notre perception du monde. De même qu’à titre individuel, notre relation à l’argent est le reflet de notre perception, de notre propre nature et plus particulièrement du féminin. Et quand je parle du féminin, je ne parle pas des femmes spécifiquement, mais je vais parler au fil de mes prochaines vidéos et prochains contenus qu’un archétype a été complètement ignoré depuis plus de 5000 ans : c’est l’archétype de la déesse mère. Et il se trouve aussi bien chez les hommes que chez les femmes, ce n’est pas une question de genre, mais une question de comportement humain.

Les archétypes sont des représentations symboliques de nos comportements humains, ils interagissent entre eux sans cesse. Lorsqu’un archétype est refoulé, il se manifeste de manière inconsciente et conduit nos vies par les émotions. Il en est exactement de même pour la société ou pour nos sociétés et c’est ce que nous sommes en train de vivre. Jung écrivait : « Ce que nous n’amenons pas au niveau conscient, réapparaît dans nos vies comme le destin ».

Nous verrons comment dans les sociétés où le féminin n’est pas réprimé, le sexe, la mort et l’argent ne sont pas les tabous qu’ils sont devenus dans notre monde moderne, même s’il y a eu des évolutions depuis quelques décennies. Nous allons aussi tenter de comprendre que l’archétype du guerrier refoulé, son ombre en quelque sorte, n’est que l’expression du tyran qui engendre les émotions de cupidité, de peur, d’avarice. Et le résultat que je souhaite ici, c’est d’aider les personnes à trouver ce nouvel équilibre entre féminin et masculin, de reconnaître et panser leurs blessures et de faire de l’argent « un serviteur plutôt qu’un maître » de se sentir à sa place et en paix.

Une relation saine à l’argent vient toucher notre cœur d’Homme, lui redonner une respiration et sa raison d’être. Pour nous autoriser de passer de la survie avec la peur au ventre au cœur de la pénurie, dans ce monde d’insécurité dans lequel notre société nous a plongée, à nous laisser porter par la confiance, l’abondance, la fluidité et revenir au cœur du vivant.

Pour passer de l’un à l’autre il n’y a qu’un pas et c’est toute mon expérience et mon accompagnement.  Comment je suis passée du monde de la banque où je semblais être aux commandes de ma vie avec mes investissements, un sentiment de sécurité, il semblait que je n’avais besoin de personne : je capitalisais, j’avais de l’argent, je pouvais investir, je donnais des conseils, j’étais devenue une experte en la matière dans ce monde de compétition et de jeu de pouvoir, jusqu’au jour où je me suis retrouvée par choix dans un autre pays, une autre culture, une autre langue, sans revenus, dépendante, avec un sentiment d’insécurité qui me rongeait. Ce que je n’avais pas réglé à l’intérieur, cette insécurité, cette peur de la dépendance et quelque part ce manque de confiance me sont revenus comme un destin.

Cette peur de manquer que vous pouvez ressentir lorsque vous perdez un emploi, ou bien la peur de quitter le statut de salarié pour entreprendre par crainte de ne pas être à la hauteur, ou encore ce sentiment de doute lorsque vous commencez à investir sur vous-même ou dans tout autres actifs : allez-vous avoir le retour sur investissement ?

Avez-vous suffisamment confiance en vous pour entreprendre ? Êtes-vous certain d’avoir pris la bonne décision lorsqu’il s’agit d’argent?

 N’avez-vous jamais connu des gens qui n’investissent jamais par peur de tout perdre ?

Et les femmes sont les premières victimes de cet état d’esprit, elles sont en général moins riches, investissent moins, calculent et ne prennent que rarement des risques, elles ont moins d’argent que les hommes, un plus faible patrimoine, notamment financier, et des revenus inférieurs ce qui expliquent en partie la sous- représentativité des femmes dans l’investissement. Selon l’Insee, en équivalent temps plein, les femmes touchent 18,5 % de moins que les hommes.

Avant de nous retrouver la semaine prochaine pour la suite de notre aventure avec l’argent, je vous invite à prendre un test que j’ai co-créé avec l’Institut du Money Coaching qui parle des archétypes, c’est-à-dire qui parlent de votre comportement face à l’argent, celui qui dirige votre vie financière : est-ce le martyre ? Est-ce la victime ? Est-ce le tyran qui finalement réussi plutôt très bien financièrement ?

 Ou bien est-ce le guerrier avec sa vision claire, structuré, focus ou le magicien avec une confiance et des ressources inébranlables qui commandent votre vie ?

Prenez 5 minutes pour tester vos archétypes et je me ferai un plaisir de vous donner un retour sur les résultats  https://martinelouis.com/quiz-argent/