Notre relation à l’argent au cours des siècles et des civilisations nous a révélé notre puissance en tant qu’être humain, la vision que nous avons du nous même, de nos valeurs mais aussi des autres et du monde.

L’économie de l’information, l’économie de la connaissance, les évolutions et les révolutions technologiques qui émergent et qui opèrent dans de nouveaux modèles qui se développent dans ces paradigmes comme les « eco-systems, les plateformes, les communautés » obligent l’être humain que nous sommes à des changements de comportements fondamentaux.

L’être humain a besoin de sortir son cerveau embrumé d’avidité et de rivalité – conduisant nos Ames dans un égarement, une confusion, victime de conditionnements subtils, manipulateur et dévastateur.

Ce qui nous a entrainé dans une relation à l’argent et à la finance plus globalement qui a du mal à répondre aux besoins de la planète et de l’humanité. Un genre de

« fais toi peur pour survivre au coeur du manque » vs

« laisses toi porter par la confiance et l’amour au coeur de ta créativité ».

Pendant mes années de carrière dans la finance j’avais remarqué que ce thème de l’argent procurait des comportements très particuliers, parfois irrationnels et très émotionnels.

Aujourd’hui je vois fleurir de plus en plus d’entrepreneurs « au féminin » en particulier égarés, confus entre l’idée de diriger une entreprise de manière éthique dans le respect des plus profondes valeurs humaines ou faire de l’argent à tous prix pour développer une entreprise rentable.

Et pourtant, l’abondance que porte en lui cet Archétype de la Déesse Mère, qui donne la vie, nourrit, partage sans limite car tout cela lui est intrinsèque. Cette abondance spontanée n’a de limite qu’au contact d’un masculin perdu dans une volonté de pouvoir, d’avoir et de savoir.

Cet Archétype s’est perdu pendant des siècles et est devenu l’ombre de lui même. Une ombre cristallisée dans le gouffre obscur du « FAIRE » sans conscience, d’ou sont nées les tabous dont celui de l’argent, aux dépens de « l’ÊTRE ».

Lorsque l’on commence à travailler sa relation à l’argent, que l’on se s’autorise à pénétrer dans nos arcanes les plus profondes et à réhabiliter ces Archétypes, seul cet itinéraire peut nous permettre de sortir de la confusion.

Apparaissent alors des solutions multiples et variées dans la coopération et la solidarité pour le meilleur dans l’intérêt général et de l’individu.

Ne nous laissons pas dévorer par le mensonge de la rareté, du manque, qui nous entraine vers « le jamais assez », ou le « toujours plus », mais osons restaurer pour nous même, l’argent comme véhicule d’échanges équitables entre d’authentiques talents et des biens et services nécessaires à la vie.