L’insatiabilité de la cupidité la rend expansive. Plus on en obtient, plus on en veut.

“Libérer les marchés, les droits de propriété privée, les échanges volontaires et la cupidité pour produire les meilleurs résultats en toutes circonstances. “Ces déclarations ont fait désormais partie du tableau culturel de la théorie d’Adam Smith…

Ces points ont bien été illustrés dans les Écritures

« Pierre 5: 2 Soyez les bergers du troupeau de Dieu qui est sous votre garde, servant de surveillants, non pas parce que vous devez, mais parce que vous le voulez, comme Dieu veut que vous soyez; pas avide d’argent, mais désireux de servir »

Luc 12:15 Puis il leur dit: « Attention! Soyez sur vos gardes contre toutes sortes de cupidité,
la vie d’un homme ne consiste pas dans l’abondance de ses biens. »

Ou le retrouve
aussi dans la littérature, en particulier dans

« A Christmas Carol » de Charles Dickens, où

«Man for All Seasons» de Robert Bolt et

«The Pearl» de John Steinbeck.

Mais aussi dans L’argent d’Émile Zola : « Plus d’argent, et dès lors plus de spéculation, plus de vol, plus de trafics abominables, plus de ces crimes que la cupidité exaspère,  les filles épousées pour leur dot,  les vieux parents étranglés pour leur héritage,  les passants assassinés pour leur bourse !… »

Le marchand de Venise de Shakespeare, Volpone de Jonson et L’Avare de Molière sont autant de personnages, Shylock, Volpone (Mosca) et Harpagon, suspendus entre un or quasi divin, et l’univers plus ou moins connu de l’argent, medium en passe de devenir l’équivalent universel de tout bien, qu’ils pensent maîtriser grâce à leur trésor. S’ils s’intègrent parfaitement à la fluidité moderne des échanges économiques, culturels et sociaux, ils participent aussi à leur dévalorisation, par une activité et un discours proprement usuraire.

Tout au long de l’histoire, des sociétés prospères ont créé des institutions qui canalisent à la fois la concurrence et la coopération pour atteindre des objectifs complexes d’intérêt général. Ces institutions font la différence entre les sociétés qui prospèrent et celles paralysées par la discorde, la différence entre les économies prospères et les économies pauvres.

Dans leur livre, « Greed is Dead », « La cupidité est morte » Collier et Kay soutiennent que l’individualisme extrême a aujourd’hui affaibli la coopération et polariser notre politique, et appellent à une réaffirmation des valeurs de mutualisme dans les sphères sociale, politique et commerciale.

L’expérience de la pandémie mondiale a-t-elle changé la façon dont nos sociétés et nos décideurs politiques perçoivent l’équilibre entre l’individualisme et le mutualisme. L’expérience de la pandémie aurait-elle remis ces valeurs d’altruisme, de solidarité, de partage, de coopération…en adéquation avec nos véritables richesses humaines ?

Y a-t-il un moyen de sortir de la séduction de la cupidité ? Nous sommes dans une crise de sens, une crise émotionnelle, une crise existentielle, une crise économique, une crise relationnelle, une crise familiale et / ou une crise communautaire.

Une crise peut être la meilleure chose qui puisse arrivée à une personne ou une civilisation aux prises avec la cupidité, car elle peut provoquer une reconsidération du sens de l’épanouissement et de son destin ou bien poursuivre tel le tyran dans sa quête de pouvoir, de puissance, de manipulation.

Cela conduit à son tour à la découverte (ou dans de nombreux cas, à la redécouverte) de la bonté, de l‘amour, de la famille, de l‘intégrité et du véritable sens de sa vie.

Ou se trouve le juste équilibre entre la cupidité, emprunte d’une motivation excessive en quête de toujours plus, mais surtout de biens et de richesses matérielles dans tous ces excès à l’image du tyran ou bien la prospérité ou chacun contribue en toute responsabilité en créant de la valeur comme moteur indispensable pour l’enrichissement de la société à travers la véritable richesse intérieure de chaque individu.

Alors j’ai une question pour vous : Connaissez-vous les archétypes qui dirigent votre vie financière ?  Est-ce l’innocent celui qui est habité par des peurs ou de l’anxiété, qui met facilement la tête dans le sable quand il s’agit de prendre des décisions en matière d’argent, d’indécision, d’anxiété ?

Êtes-vous la victime à qui il arrive toujours des situations dramatiques de trahison, de pertes, qui vous mettent dans des états très émotionnels ?

Êtes-vous le tyran qui veut gagner à tout prix, n’hésitant pas à manipuler, jamais satisfait, avec le syndrome de « ce n’est pas assez et toujours plus, avec ses peurs et ses colères ? ou bien le guerrier qui sait ou il va, qui sait s’entourer des meilleurs conseils, focus, qui sait calculer, généreux, loyal, financièrement équilibré, qui rend service et tout est fluide pour lui.

Si l’argent vous génère des émotions inconfortables voir négatives, si vous avez peur de manquer, un sentiment de « pas assez »,  si vous êtes anxieux sur votre avenir avec l’argent…si vous avez la sensation de donner, donner beaucoup et de travailler dur et ne pas avoir le retour que vous escomptez c’est peut-être l’innocent, le martyr, le fou….

Je vous invite à faire le test pour déterminer quels sont les Archétypes qui conditionnent vos actions en matière financière et vous donner des clés ne plus laisser l’argent contrôler vos émotions, mais prendre la place du conducteur de vos finances.

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